« Unique et/ou singulier » est la troisième exposition de la galerie.
27 œuvres uniques en provenance de 9 pays différents sont réunies dans le but de découvrir les regards et les réflexions de ces photographes au travers du prisme de la photographie dite « culinaire ». Elles créent ensemble un tout unique à explorer selon sa propre sensibilité.

« COMBAT & Résistance » est la deuxième exposition de la galerie.
Sept séries d’images vous sont proposées. Elles sont le fruit du travail, seul ou en collaboration, de 9 artistes qui exposent leur lutte personnelle ou celle engagée par d’autres et ainsi ouvrir plus grands nos yeux et nos esprits…
Henri VIII / Anne Boleyn / Catherine Howard – Alexis Manchion –
La figure historique est par définition unique et singulière. Henri VIII, représenté sous la forme d’une tête de cochon, tient dans sa gueule deux magnifiques roses qui semblent encore vivantes. Henri VIII, roi anglais de la lignée des Tudors, participa à créer l’église anglicane, se maria avec six femmes dont deux, Catherine Howard et Anne Boleyn, qu’il fera décapiter pour adultère et trahison… Lui finira obèse et diabétique.
Cette image est issue du volume I de l’œuvre « Têtes Froides ».
« Têtes Froides » interroge la notion de pouvoir au travers de trois chapitres abordant chacun une thématique distincte. Dans le volume I « Long live the king » la royauté , dans le volume II « Only god forgives » les divinités et dans le troisième « In greed we trust » il est question de politique…
Format du cadre 90,5 cm x 74,5 cm (cadre doré à la feuille d’or inclus)
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Ms Durian – Caspar Miskin –
Cette image est issue de la série « Tastes »
« Tastes » est un projet sur la façon dont un goût unique et individuel peut nous marquer, parfois tout au long de notre vie, créant un souvenir indélébile.
Melle Durian : “Le durian est un fruit très exotique que l’on trouve en Indonésie, d’où je suis originaire. Les gens disent qu’il sent le gaz, mais pour moi, il sent très bon ! C’est le genre de fruit que l’on aime ou que l’on déteste et j’ai toujours aimé le durian d’aussi loin que je me souvienne. Ce goût laiteux et sucré avec une pointe d’alcool, c’est tout simplement délicieux ! Oui, c’est un peu alcoolisé. J’ai même été « ivre » une fois en mangeant 2 durians entiers toute seule… »
Chambre avec vue – Champ d’épinards un jour de printemps – Cristina Jacob –
The day hangs ahead
The window is a life’s canvas
Inner thoughts displayed,
Underneath a field of green
I look at taste
I savor the beauty
Will the day be forgotten
Will I be less
I couldn’t tell fact from fiction
I couldn’t tell dream from reality
Now I listen closely
In your uniqueness I found my senses lost »
La Galeuse – David Japy –
Loin d’une quête conceptuelle, David s’attache à dévoiler l’harmonie intrinsèque des choses. Il croise exploration photographique et traitement pictural pour nous livrer un éloge touchant de la beauté. Mêlant douceur et austérité, il rend d’abord invisibles l’origine et la direction de la lumière. Celle-ci devient diffuse. Il choisit ensuite d’imprimer sa photographie sur un papier en coton épais à grain proche de certains papiers à dessin. Vibrante dans sa singularité, l’image nous questionne : la beauté ne serait-elle qu’une question de regard? Combien de poésies ordinaires nous échappent-elles?
Écrit par Natacha Arnoult
www.davidjapy.com
@david_japy
Le gardien des prunes – Dimitrios Giovis –
« Le gardien des prunes » est un autoportrait à travers lequel j’ai l’intention de dépeindre et d’honorer un souvenir précieux ; la saison de la récolte des prunes durant mon enfance. Je me souviens encore des arômes et des saveurs sucrées dans la maison de ma grand-mère alors qu’elle préparait les fruits pour sa célèbre compote de prunes. Je me souviens de tous les détails, de ses mains qui tranchaient et épluchaient les prunes, de la lumière, des bruits, tout est pris dans le silence d’un temps définitivement révolu, enveloppé dans les vapeurs de la cuisine. Les sens et les souvenirs s’éveillent.
Comment cela se passe-t-il ? La forme typique d’un fruit commun, comme la prune, peut aussi fonctionner comme le contenant d’un souvenir précieux et déclencher des pensées et des émotions particulières en dehors du seul sens du goût.
Au final, cette image fonctionne comme un paysage émotionnel, une métaphore comestible qui suit le flux narratif d’un hypothétique conte de fées : « Il était une fois un homme aux yeux d’oiseau, le gardien des prunes magiques. Le gardien vigilant réchauffait les précieux fruits avec des regards affectifs, murmurant et soufflant tous les mots non dits de sa vie… »
Larmes de Ciboulette – Pauline Guerrier et Delphine Constantini –
Tiré de la série Faim de Beauté qui révèle de singuliers bijoux de peau, le diptyque Larmes de ciboulette compose un dialogue entre la peau et la nourriture. Idéalisée, la matière badine avec l’épiderme, chacun insufflant à l’autre son émotion. Le propos est insolite. Ici l’ingrédient trouve un nouveau chemin, celui de l’abstraction graphique flirtant avec l’étrange, où le goût est subliminal. Pauline Guerrier et Delphine Constantini nous proposent des objets gourmands de beauté, à moins que ce ne soient des nourritures de l’âme.
www.delphineconstantini.com
@delphineconstantini
www.paulineguerrier.com
@paulineguerrierphotographe
Modèle : Julie Lacaze, Marilyn Agency
Maquillage : Carole Linard et Anna Meyer
Retouches : Fanny Estournet
Textes : Alain Terzian
2 tirages en diptyque format 33 cm x 48 cm chacun bords frangés
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1+1 – Dudi Ben Simon –
Artiste émergent, il se consacre actuellement à un style artistique qui lui est personnel : réaliser des compositions photographiques à partir d’objets du quotidien pour les combiner ensuite à des éléments supplémentaires et ainsi leur donner un nouveau sens. La plupart de ses travaux sont à découvrir sur son compte Instagram qu’il considère comme la nouvelle génération de galerie, un lieu offrant un accès direct au public et ses réactions.
A la différence de son travail dans la publicité, l’acte créatif est ici motivé par le cœur et le don de soi.
« Un élément est un monde à lui tout seul. Mais la connexion avec un nouvel élément, crée un tout nouveau monde »
Esthétique de la vie ordinaire – Franck Tremblay –
Image issue de la série « Portraits de façades »
Qu’est-ce que cette boucherie-charcuterie, aux portes définitivement closes, peut bien avoir de singulier ? Que cache sa façade ?
Tout d’abord, une surprise ! Elle est devenue la boutique d’un photographe.
Et puis, de nouveau abandonnée, elle s’impose à moi, surgissant de manière impromptue dans un univers qui n’est plus le sien. Un monde où elle n’a plus sa place et où elle apparaît désormais dans toute son incongruité.
Retour de Lanzarote – Edwige Lamy –
En arrivant sur cette île, désert de lave noire, j’ai été fascinée par ses avocats, je n’en avais jamais vu de pareil. La matière très texturée de leur peau faisant écho à la rugosité sombre de la roche.
C’est très naturellement que j’ai voulu les associer. Leurs formes s’épousent et met en évidence un équilibre unique entre minéral et végétal, deux éléments d’une même terre faits ici exactement l’un pour l’autre.
Mark – Guillaume Czerw –
A travers le choix de cette tomate à la forme unique, j’ai eu envie de parler des personnes, des objets ou des évènements qui on une particularité ou une singularité et qui laissent toujours une marque, un souvenir ou une trace dans l’existence des autres. J’ai donc utilisé une technique photographique qui mélange lumière continue, lumière au flash et mouvement de l’appareil, afin de créer un mouvement fort et visuel pour illustrer cette « marque » qui reste pour moi un reflet de la singularité.
Format du cadre ou du support si celui-ci fait partie intégrante de l’oeuvre : 63 cm X 83 cm (cadre 15/40 chêne naturel avec intérieur cadre noir + vitre antireflet)
Pregnant Lady with Fried Egg – Harvey Hook –
« L’utilisation de l’œuf est un raccourci visuel pour le début de l’existence.
Le jaune d’œuf percé par une seule mouillette de pain est le symbole de la conception de la vie, représentant également le côté érotique.
L’utilisation de la femme enceinte relie ces éléments entre eux. Je voulais que l’image soit brute et légèrement dérangeante. »
59,4 cm x 39,6 cm : Édition 1/1 : 1080 euros
Mon 5ème anniversaire (Flan aux fruits, base achetée en magasin) – Ilka et Franz –
Pour chacun de mes anniversaires, notre grande table basse était remplie de différents gâteaux, biscuits et bonbons qui ne laissaient aucune place pour autre chose. Ma mère travaillait seule et le seul gâteau à moitié fait maison était un flan aux fruits (fruits en boîte, base achetée en magasin). C’était les années 80 et les cigarettes étaient très présentes. Elles l’ont conduit à sa mort 34 ans plus tard.
Format du cadre : 53,2 cm x 41,7 cm
Tête Verte – Laurent Moynat –
« Moitié légume, moitié mec » écrivait Gainsbourg dans sa chanson sorti en 1976 : l’Homme à la tête de choux. Alexandre ici, ne fait pas choux blanc, et ne raconte pas de salades… Passionné par le travail de la terre et le goût des choses vraies, il s’installe en maraichage en Occitanie. Surpris et impressionné par son jeune âge et la ténacité de son projet, devant les difficultés toujours croissantes que rencontrent les agriculteurs aujourd’hui, j’ai voulu lui rendre hommage avec un clin d’oeil à l’artiste si singulier.
Langueur océane – Laurent Ponce –
Quand plastique et nature se disputent l’océan, les formes se confondent, les couleurs se répondent, les textures s’additionnent. La confusion règne. Qui gagnera le combat ?
Telle est la question posée par cette photographie qui fait remonter à la surface la réflexion sur la place de l’homme dans la nature et ses volontés échouées de la respecter. Une illustration qui fige la suprématie de l’intérêt économique face à une planète qui ne cesse d’envoyer des SOS. Autant de bouteilles à la mer qui rappellent tout de même que l’espérance, elle, est insubmersible.
Format 88 cm X 65,7 cm sur un alu brossé (Dibond) de 3 mm d’épaisseur
Together Alone – Marlou Pulles –
La nourriture a un grand impact quotidien dans nos vies. Ce n’est pas seulement fonctionnel, c’est aussi culturel, traditionnel et émotionnel. Pour moi, c’est aussi esthétique. Quand je photographie, je combine des formes, des lignes, des textures, des lumières et des ombres dans une composition pure. C’est comme cuisiner un repas spécial avec des ingrédients totalement différents. L’unicité et la forme naturelle de la mûre méritent d’être vus. Le minimum de couleur dans cette image endosse le jeu d’ombre et de lumière sur les formes rondes. Les mûres prennent vie et forment un langage unique et superposé, non seulement entre elles, mais aussi avec la céramique sombre et le sous-sol. Elles sont alignées en groupe, ce qui accentue la solitude de l’unique. On oublie parfois que la nature nous donne de si belles formes singulières. Cette nature morte appelle une lenteur dynamique, où la composition équilibrée et calme laisse place à une réflexion sur la beauté du quotidien.
Regardez attentivement et avec des yeux différents, et vous trouverez l’élégance.
L’œuf – Matilda Lindeblad & Ylva Bergqvist –
Manger seul peut être ennuyeux et quelque chose que l’on veut faire rapidement pour avoir de l’énergie. Mais un repas en solitaire peut aussi être un moment de réflexion, un moment de gratitude pour la vie et de bonheur pour la nourriture qui donne la vie. Un seul œuf peut être tout ce dont vous avez besoin pour créer ce moment. Si simple, et pourtant si luxueux. Si unique.
Format du cadre (passe-partout inclus) : 44 cm x 58 cm
Elvis Sandwich – Max Faber –
Le célèbre « King of Rock’n’Roll sandwich » est présenté d’une manière originale. Du pain grillé, du beurre de cacahuètes croquant, des bananes caramélisées, du bacon frit, des cacahuètes salées et du miel sont disposés en un sandwich déconstruit. La technique de la scanographie est le moyen idéal de créer une façon unique de montrer toutes les formes, textures et ingrédients de cet intéressant sandwich. Il permet à Elvis de rester en vie.
Format du cadre : 53 cm x 73 cm
Cosmos – Nathalie Carnet –
Tendrement posés l’un contre l’autre, les pétales carmin du Cosmos savouraient de s’être enfin retrouvés. Coeurs battants, comme échappés de la palette d’un peintre fou qui, d’un trait, leur aurait donné vie, les pétales, délicatement froissés, semblaient pouvoir enfin se reposer. Etonnés par un si grand bonheur, tout à la fois bijoux et écrins, ils ne formaient plus qu’un. Unique et singulier. ll ne me restait plus qu’à déclencher.
Format du cadre : Box blanche 33 cm x 43 cm
Les fruits défendus – Neirda Iwanowski –
Quand la dissection du vivant dévoile que le simple naturel n’est plus, que le fruit se fait hybride, devient une entité étrange, mutant de nos vergers, menaçant l’Homme et son environnement. Quand la plastique du vivant devient référence, hégémonie d’un esthétisme toujours plus présent, alors le désordre naturel est masqué. Et que reste-t-il au-delà des apparences, d’un éclat éphémère et trompeur? Quand la lumière chirurgicale de l’objectif suggère la rencontre dissonante entre le biologique, le culturel et le social. Autopsie d’un fruit
Ils ont rêvé d’une pomme verte, reflets scintillants.
Ils ont rêvé d’une pomme ronde, silhouette idéale.
Ils ont rêvé d’une pomme sucrée, éternellement.
Singulière pomme pétrifiée dans son jus luisant.
50 cm x 75 cm : Édition 1/1 : 1300 euros
Crème caramel avec Zophobas Morio – Roberto Savio –
Le projet photographique #entomophagy a pour thème l’utilisation des insectes dans les préparations alimentaires. Les images du projet, au premier regard, sont rassurantes parce que racontent des plats communs et connus, mais en observant mieux on découvre la présence des insectes, volontairement en forme visible. Ce choix artistique veut susciter l’attention du spectateur, pas seulement dans le but de stupéfier avec une image singulière, mais aussi pour lui faire affronter ses propres tabous alimentaires. Les images offrent ainsi la possibilité d’un moment de réflexion sur le futur de notre alimentation en mettant l’accent sur le développement durable lié à l’élevage des insectes comestibles et au chemin (obligé?) à parcourir dans les prochaines années dans notre alimentation à tous.
Envers – Philippe Vaures Santamaria –
En réponse à l’industrialisation du vivant, le productivisme « animal » est devenu incontournable.
La recherche de l’uniformité faisant loi et l’apparence répondant à des normes, l’enjeu des éleveurs a été de garantir une qualité équivalente et homogène. Un pareil quand la nature parle de différence. Un même sans distinction. La singularité s’est mue alors en défaut.
L’idée de ce travail photographique est de rendre compte de l’essence de ce qui est, de cette originalité perdue afin qu’elle ne soit jamais oubliée.
Dot matrix print – Sander Martens –
Dans le film « Matrix », les humains étaient utilisés comme source d’énergie par la civilisation des machines qui régnait sur ce monde fictif. Les images rappellent la manière dont les poulets étaient élevés à l’échelle industrielle il n’y a pas si longtemps. Pour sensibiliser les consommateurs et les aider à distinguer les œufs de poules élevées en plein air et les œufs issus de l’agriculture biologique de la production industrielle de poules en cage, depuis 2004, chaque œuf vendu en Europe est marqué d’un code matriciel unique. Bien que de nombreuses personnes ignorent encore sa signification, ce code indique le pays d’origine de l’œuf, son type de production et même la ferme dans laquelle il a été produit.
monté sur dibond de 3 mm avec verre acrylique mat de 2 mm
Sous-Marin rouge – Romain Bassenne –
Je suis descendu juste un instant, un bref instant ou elle le permet.
Elle qui n’est jamais vide, elle qui ne voit jamais la lumière.
Après cela, c’était terminé, elle était pleine et close.
Cuve / Cheverny
Domaine d’Hervé Villemade
Contrecollage sur alu 24 cm x 37 cm
Recto-Verso – Stéphane Bahic –
C’est l’histoire singulière d’un poisson soucieux de son image et fébrile sur le choix de son meilleur profil. Il s’installe devant l’objectif, passe traverse et revient. Son regard interroge la vérité. Reste à l’accepter…
Le Citron – Sarah Sanchez –
A travers la fragmentation aléatoire de la matière, cette photographie saisit à la fois la plasticité du réel et la poésie de l’éphémère. Dans un jeu de textures, écorce et chair se mêlent le temps d’un instant et revêtent une nouvelle allure, unique, élégante et singulière.
Cadre en bois blanc 61,5 cm x 81,5 cm
Patatas – Aude Boissaye –
Tu es noire au milieu des blanches. Tu pourrais aussi bien être carrée au milieu des rondes. Ridée au milieu des lisses. Petite au milieu des grandes. Quand tu te glisses dans la foule avec tes semblables, comment conserver cette singularité sans te perdre ? Comment afficher tes défauts qui sont autant de chances ? Comme un pied de nez à la norme numérique, le vieux procédé argentique que j’ai choisi, le collodion, est venu perturber mes certitudes. Il ne voyait pas la différence. Loin des standards, j’ai dû adapter la chimie pour que finalement, au détour de la chambre noire, dans la cuve patinée, la singularité se révèle.
The pattern – 1 – – Valentina Cesta –
Le projet explore l’intersection entre l’alimentation et le design.
Son seul objectif est de créer une image capable de générer une rupture dans la routine quotidienne banale, en faisant apparaitre des pistes conceptuelles, émotionnelles et ludiques.
Ce projet est lié au mouvement « the ugly food », où pour chaque aliment parfait, il y en a un autre parfaitement imparfait.
L’imperfection nous oblige à nous arrêter et à regarder l’objet pour ce qu’il est.
Une œuvre d’art où le tout est plus que la somme de ses parties, où la répétition ne consomme pas l’élément mais le rend encore plus unique.
Format du cadre : 38,35 cm x 57,53 cm